En Algérie le système joue l’usure du mouvement

Comme il était prévisible, l’élection présidentielle du 4 juillet a été annulée faute de candidats. Deux inconnus avaient bien remis un dossier au Conseil constitutionnel, mais celui-ci les a retoqués. Aucun autre candidat ne s’est présenté sous la pression des manifestants qui ne veulent pas de cette élection. Ils récusent  le président de la République par intérim, Abdelkader Bensalah, en charge de sa supervision, et réclament également le départ de Noureddine Bedoui (surnommés les 2B).